Last day in Chicago

   Une fois de plus je me lève bien trop tôt pour un vacancier, je prends le taxi et on a encore des problèmes avec l'agence de location... Cette fois ci, ils ont carrément pas de voiture. Seulement des vans hors de prix. Je prends le bus pour retourner à l'appartement.

   L'agence de l'aéroport nous a refilé le numéro d'un autre Hertz susceptible d'avoir une voiture pour nous. C'est Caro qui téléphone, elle se met tout d'un coup à parler en Français. Le manager maîtrise la langue de Molière, ça va simplifier un peu les choses.

   L'agence est à une demie heure en vélo de chez nous. C'est bien plus près que l'aéroport, skate, vélo et hop on y est. Le manager est super sympa, un peu débordé, il vient de Côte d'Ivoire et a passé la majeure partie de sa vie au Québec. Il nous fait part de son envie pressante d'y retourner, parce qu'il s'emmerde dans l'Indiana et que "les Américains, je sais pas, je m'y fais pas". Tout heureux de parler dans sa langue, il nous loue une super bagnole au prix de la classe d'en dessous, c'est au volant d'une Chevrolet toute neuve que nous filons vers Chicago. On a quand même perdu du temps avec cette histoire de bagnole indisponible, il est plus de midi.

   Nous nous garons dans le quartier Mexicain. Premier objectif partagé par tout les membres de notre groupe, trouver un restaurant. Un Mexicain tant qu'à faire. Caroline brandit son guide touristique qui nous emmène jusqu'au ***Nuevo Leon***. Le restau est assez grand, bondé, il y a même trois flics qui se goinfrent dans un coin. Le serveur vient nous apporter des chips avec deux sauces plus ou moins épicées et puis une petite entrée. Un genre de crêpes aux patates,  un truc comme ça. Ça nous semble super bon. On étudie la carte, le serveur revient pour draguer Caroline avec son accent espagnol et on commande notre repas, un peu au hasard puisqu'on ne connaît pas tellement la cuisine mexicaine.

   Caroline se retrouve avec un assortiment de tacos, burritos et autres quesadillas et moi d'un énorme plat remplis de viande, de poivrons, de tomates, un peu de guacamole, de la purée d'haricots rouges et des tortillas, à moi de les farcir. Nous sommes tous les deux contents de manger des légumes mais comme dans tous les restaurants, c'est encore trop gras et servi en bien trop grande quantité. Tant pis, je finis quand même mon assiette.

   On visite un peu le quartier, des magasins où tout est écrit en espagnol, des graphes, des collages d'artistes de rue, des marchands de glaces à la sortie des nombreuses écoles et des murs peints un peu partout. Il fait chaud, il fait beau, on est bien au Mexique !

Viva Zapata !

Le marchand de glaces à la sortie de l'école

   On passe dans une pâtisserie pour s'acheter un goûter et on prend la direction de la mer... Enfin du lac.

   C'est la journée parfaite pour profiter de la promenade aménagée le long du lac Michigan, on slalome entre les joggeurs et on se fait doubler par les cyclistes.

   Avant de reprendre la voiture pour retourner dans notre trou, on tient à voir ce que donne le Zoo gratuit de Chicago. L'entrée est splendide en tout cas avec son arche en lianes métalliques. En fait, c'est bien les sculptures les seules choses à voir dans ce Zoo. On croise un éléphant de mer patraque, un lion maladif, un ours noir clairement psychotique et un ours blanc rachitique. La plupart des animaux sont cachés ou morts, enfin en tout cas on ne les voit pas.

 

 

Il y a un intrus chez les Rhinocéros, ou alors c'est un bébé, un tout petit.

 

   C'était pas si grand, mais on a quand même piétiné un peu. Il faut qu'on retrouve la voiture, on en a plein les pattes...

   On est bien dans notre voiture pas de luxe mais presque. Je m'endormirais bien si c'était pas moi qui conduisais.