CouchSurfing : "terme anglais que l'on pourrait traduire par le fait de « passer d'un canapé à l'autre ». On peut y voir également une allusion au surf sur internet pour trouver un canapé où dormir. L'image est celle du voyageur découvrant la planète et ses habitants avec le canapé comme moyen de locomotion."
Un canapé lyonnais
Mon premier canapé à Notre Dame, très confortable
Mon nouveau canapé (vous remarquerez l'étiquette), très ferme
Éloigné de ma moitié, je ne me sens qu'à demi-heureux.
Pour me remonter le moral, je suis allé à Douarnenez respirer l'iode de mon enfance et m'empiffrer de kouign amann.
J'ai emprunté la promenade des Plomarc'h, rendant visite à Utopie la truie et hommage aux chèvres, lapidés à coups de marrons si j'en crois la stèle du monument au morts.
R.I.P.
Une société avait réussi à refourguer de nouveaux distributeurs de sacs à crottes à la mairie. Ou bien le maire s'est-il lancé dans une vaine guerre contre un ennemi bien peu belliqueux.
Belloo "Clean and Clever", tout moi au fond...
Finalement, je suis descendu jusqu’à une crique. Là sur le sable grossier j'ai joué avec les vagues mutines à qui cédera le premier.
Le jeu des vagues : là, je suis en train de feinter.
Mais ne vous inquiétez pas, je suis un gladiateur galant, aussi grisant que fut le jeu, j'ai pris garde de garder sec les charentaises de mon grand amour, celles que je n'ai plus quitté depuis l'instant où nous avons été séparés.
Parfois le soir, las de son absence, je cherche son odeur entre le remugle de mes propres pieds et les émanations des défections canines qui souillent mes semelles. Ainsi, elle est prêts de moi, quelques instants, jusqu'à que les odeurs parasites se fassent trop présentes. Dans ces moments-là, je comprends la croisade courageuse de la mairie de Douarnenez contre ces cons de civils incivils et leurs crottes abandonnées.
Très différent des deux derniers (ici et là), "Shaman" de Noah Gordon est tout aussi captivant (et le plaisir plus long !). Recommandé par Babeth et approuvé par Chloé.
"En 1839, un jeune médecin idéaliste, Rob J. Cole, s'installe dans l'Illinois, aux limites du territoire des Indiens Sauks, persécutés, à qui il vient en aide. Il s'éprend de l'Indienne Makwa, que sa condition de shaman voue à la chasteté. C'est elle qui donne ce surnom au fils que Rob a d'une autre femme. Puis elle sera sauvagement assassinée. Rob, mobilisé durant la guerre de Sécession, est contraint de partir et ne reviendra pas. Malgré le handicap de sa surdité, son fils Shaman entreprend des études de médecine afin de poursuivre l'oeuvre de son père. C'est à lui qu'il incombera de venger la mort de Makwa. En même temps que l'épopée d'une médecine héroïque et de ses progrès, le romancier nous donne ici une extraordinaire saga de l'Amérique au temps des pionniers."
Mon premier livre qui aborde l'histoire des Indiens d'Amérique, des esclaves noirs américains... très utile pour comprendre certains aspects de l'histoire actuelle. Je ne suis qu'à quelques kilomètres d'où a eu lui ce massacre, c'est assez perturbant... Et puis ce fils qui devient sourd à l'age de 5 ans, à qui je me suis un peu identifiée, puisque ici je ne parle peu, les gens se concentrent pour me comprendre... C'était vraiment intéressant de découvrir son monde de silence.
Merci pour ce livre !
Ce matin, je travaille chez moi, pour m'éviter les aller-retour. Puis me prépare pour mon cours de 11h. Je trouve la salle sans difficulté, les pièces sont numérotées avec logique ici. L'envie de vous faire visiter dépasse ma gêne (enfin que légèrement). La preuve en image !
Je suis encore surprise de voir que les couloirs ne sont pas en carrelage, lino... mais en moquette (comme dans mon immeuble ou mon bureau). C'est sale non ?! Enfin ça parait toujours propre : pas de traces de pas dues à la neige ou la pluie...
La classe est toute petite, pas de coin pour se réfugier. Dix étudiants (dont 2 garçons) suivent le cours. Je me présente, ma copine Zeinab aussi. C'est très intéressant de découvrir la façon dont sont menés les cours, très intéressants aussi de voir la France ou les Français avec le regard d'un américain, et très intéressant de revoir ses classiques français.
Pendant un petit quart d'heure, Julia parle de la Nouvelle Vague, en nommant Renoir, Bresson, Malle, Truffaut, Godart. Ca me donne envie de voir tous ces films français. Puis c'est au tour d'un élève de tenir la classe pendant 30 minutes (ils passeront chacun leur tour au cours du semestre, voire plusieurs fois). Elle a préparé son sujet, nous montre des extraits vidéos sur le thème (la méchante dans Blanche Neige, Simone Simon dans un de ses films, mais aussi Britney Spears !). Elle a aussi préparé un petit jeu et deux questions pour faire participer la classe. La prof a interdiction d'intervenir. Les élèves argumentent, échangent chacun leur tour, quand ils en ont envie. C'est ce qu'il nous manque en France, l'apprentissage de la prise de la parole dans un groupe, s'exprimer sur un sujet. Nous n'échangeons pas assez, nous ne faisons pas assez de présentation en classe, ce qui nous prépare pas à la vie active (les entretiens d'embauche mais aussi les réunions ou conférences). Cependant, la prof est peut-être trop en retrait ici. Car au final, le sujet nous amène à discuter d'Angélina Jolie, la femme fatale américaine dans Mr & Ms Smith, mais aussi dans la vie (une élève nous rappelle qu'Angélina a "piqué" Brad Pitt à Jennifer Aniston, qu'ils ont six gosses...). C'est formidable d'échanger, mais l'école ne sert-elle pas à nous apporter des connaissances, à nous ouvrir sur de nouvelles choses ? En bref, un peu déçue sur le contenu du cours (pas de références littéraires, pas de références artistiques, pas de références cinématographiques autres qu'hollywoodiennes). Je compte quand même y retourner, pour mon écoute et puis c'est toute de même intéressant !
Zeinab me fait découvrir un autre lieu de restauration sur le campus, où les pizzas cuites au four sont très bonnes. On discute du cours, de notre famille (ses parents habite Anthony et elle a été à la même fac que moi, à Orsay), nos projets... C'est vraiment agréable d'être avec elle.
Puis, avant de retourner chez moi travailler, je fais une petite pause caméra pour... Sacha !!! (Mais aussi pour Cléclé, Auriane, Jenny, Ster Ch'laon... Leslie ferme les yeux ;) ).
Vers 18h30, suivant les conseils de Zeinab, je file à la salle de sport pour l'activité qui me faisait envie : Step N Sculpt. J'explique à la prof que j'ai raté les inscriptions (et que je suis sur liste d'attente). Elle me répond si tu as envie de transpirer, viens donc ! Et ne dis rien à personne ;) L'accent français peut s'avérer très utile parfois. :-) Me voilà partie pour une heure de step, abdos,... Tous les quarts d'heure, l'activité change, donc même si c'est répétitif, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. J'avais prévu le coup quand même, j'étais venue en tenue. J'en suis sortie lessivée !
Sur les conseils de Zeinab, je suis allée sur le site du centre sportif pour l'université. Toutes les activités sportives qui me plaisent sont déjà complètes, zuuut ! Sans hésitation, je m'inscris au Yoga. J'avais envie d'essayer, puis je me tâtais... mais comme le sport ne veut pas de moi... Je paye mon inscription et me renseigne sur le lieu de la séance. Comme j'ai choisi la séance du mercredi (18h45-19h45), il me reste une heure avant de participer !
Je sors du club en peu paniquée. Je n'ai pas de jogging ! Et après réflexion, mon niveau d'anglais est peut-être un peu limite pour le Yoga... Bref, gérons les "problèmes" un par un. Direction le café-libraire-qui-vend-aussi-des-habits-au-logo-de-l'université. Je fais une présélection sur les pantalons de détente, puis passe en cabine.
J'opte pour le premier (en haut à gauche), ça fait très américain, mais c'est parfait pour mon utilisation. Pour le tee-shirt, il est trop petit, on verra plus tard ! Sur le chemin du gymnase, je croise des lapins. Ma caméra est dans ma main, mais il fait déjà trop nuit. Je trouve la salle sans soucis.
Nous sommes nombreux au cours. Je ne comprends pas toujours tout, mais je regarde autour de moi. Avec un peu d'entrainement, ça ira encore mieux !
Cette nuit-là aura été la meilleure depuis mon arrivée.
*** Point Météo ***
Le temps s'est bien réchauffé ces derniers jours. La pluie a remplacé la neige :( Mais ça devrait se maintenir ce week-end sur Chicago...
Pour demain, je revois le thème étudié : The French femme fatale : une instance de "Girlpower" ou un piège rétro ?. Je n'ai pas le temps de regarder "Tous les biens de la terre" avec Simone Simon. Par contre, je visionne "Et Dieu créa la femme" avec Brigitte Bardot. L'histoire est plutôt banale (mais peut-être pas pour l'époque ?!), par contre c'est intéressant de voir Saint Tropez des années 50, les anciennes voitures, les jukebox, la mode vestimentaire... Et j'écoute les chansons également au programme.
"Moi, je joue" Brigitte Bardot
"Les filles c'est fait pour faire l'amour"
Charlotte Leslie
Je prends de l'avance sur les chansons. Avoir une longueur d'avance, c'est mieux ! :) Pour les autres films au programme, je les regarderai au fur et à mesure...
"Le temps des cerises"
ZAZ, nouvelle artiste française
"Dans ma rue", repris par ZAZ, mais je préfère réviser les originaux !
("La vie en rose" est aussi au programme, mais la révision n'est pas nécessaire.)
PS : Ali, un doctorant en dernière année, vient de revenir au bureau. Il est tout de suite venu me parler (même 2 fois !). Il veut me faire rencontrer du monde (et aussi ceux du bureau), c'était un très bon copain de Benjamin (le doctorant qui travaillaient avec moi en France et qui est venu ici il y a 3ans). Chouette, encore une rencontre.
16h20, je range mes affaires et file au café "... Commons". J'ai repéré sur une carte où se trouve le lieu de rdv. J'arrive dans le bâtiment, rien d'indiqué. Je demande à un passant, il me répond que le café est au sous sol. J'ai quelques minutes de retard, je me dépêche. "Café Commons", j'y suis. Mais seule !
Je trouve un bureau d'accueil, je demande à l'étudiante si elle n'a pas entendu parler de ces rendez-vous mensuels, "Café français". Non, rien. Nous allons sur le site internet, où j'ai vu l'info. "Decio Commons"... mince me suis trompée de café ;) Elle m'indique le chemin.
16h45, je marche à vive allure dans le campus. Toute inquiète de rater les viennoiseries ! J'ai honte de cette pensée. Je vais au rendez-vous principalement pour les viennoiseries et non pour les gens. J'en ai honte deux minutes, puis en rigole.
16h50, me voici entourée de francophones. Je dis bonjour à Camille (dans ces moments là, on se raccroche toujours à ceux que l'on connait, qu'importe nos sentiments envers eux). Elle parle avec François, puis nous laisse. François mange un pain au chocolat. Je l'écoute tout en cherchant du regard la boîte à viennoiseries. Trouvée ! Je continue de l'écouter tout en me dirigeant vers la fameuse boîte qui est encore bien pleine, oufff. J'en prends un. J'écoute en mangeant MON pain au chocolat. Humm, qu'est ce qu'il est bon ! Très vite, la discussion avec François m'intéresse (une fois passé les formalités, je viens d'où, tu viens d'où). Après un master (bac+5), il travaille comme bibliothécaire à la bibliothèque Pompidou, de Paris. Un salaire "misérable", un travail qui l'intéresse de moins en moins, il décide de faire une thèse sur Jack Kerouac, auteur de "Sur la route". Cet auteur américain avec des origines bretonnes, à l'origine du mouvement beatnik (précurseur du mouvement hippie), rêvait de venir à Notre Dame pour jouer au football américain (pour rappel, ici, le football américain c'est sacré, il parait que c'est la folie en septembre-octobre lorsque la saison commence). François propose donc à l'université ND son sujet de thèse, qui est accepté. Il est en deuxième année de thèse (ici, les thèses durent 5 ans).
Avant qu'il ne parte, un couple qu'il connait a rejoint notre discussion. Lui est espagnol, elle franco-libanaise (père libanais, mère française, de région parisienne). Elle s'appelle Zeinab. La première impression est tout de suite très bonne (à part que je ne retiens pas leur prénom). Ils sont docteurs en biologie, spécialistes du paludisme, ont travaillé plusieurs années aux Etats-Unis et ont maintenant un contrat d'un an (prolongeable 3 fois) ici. Ils ont fait plusieurs missions au Cameroun pour étudier les moustiques porteur du parasite. Zeinab me donne son numéro de téléphone, on échange nos adresses mail. La prochaine fois qu'ils feront une sortie ski de fond, je serais la bienvenue. Chouette !! Elle m'informe aussi sur les activités sportives du campus. Il y a des cours de fitness, de Zumba, de yoga... pour pas cher du tout, le semestre. Intéressant...
Puis Camille nous coupe, pour nous présenter Julia, une de ses professeurs, à qui elle a parlé de moi. Julia nous raconte que son fils de 20 ans étudie à Montpellier cette année, et nous explique tous les stratagèmes (non concluants) qu'elle emploie pour connaitre un peu la vie de son fils. Je rigole bien ! Elle nous invite, Zeinab et moi, à venir à son cours (d'une heure tous les mardis et jeudis). Un cours en anglais pour apprendre à parler distinctement, à bien présenter, à être à l'aise pour un entretien ou un exposé, avec pour thème (qui sert essentiellement à engager la discussion) : "La Femme Française : les icônes et leurs problèmes". Du coup, ça l'amuse bien de nous inviter. Au programme, Jeanne d'Arc, Coco Chanel, Brigitte Bardot, Simone Simon, Irène Némirovsky... J'ai intérêt à réviser mes classiques...
18h, le café se vide. Je rentre ravie de mes nouvelles rencontres.
" Jusqu'en juin 2012, Le Monde pose ses valises dans huit communes et quartiers de France. Un portrait à hauteur d'homme des habitants et de leur quotidien. Une envie de mieux connaître leurs passions, leurs difficultés, leurs aspirations en cette année présidentielle.
Nous avons choisi : Avallon, La Courneuve, Mézères, Saint-Pierre-des-Corps, Dunkerque, Sceaux, Sucy-en-Brie, et Montpellier. "
Elodie, ma cousine (ou presque), photojournaliste au monde, travaille sur le projet "Une année en France". Elle était à La Matinale de Canal +, hier matin. D'où l'envie de post sur ces 8 blogs !
Aujourd'hui, une nouvelle année commence... en Chine !
Signe de l'année : Dragon.
Élément : Eau.
Dans la plupart des grandes villes où il existe un quartier chinois, des parades sont organisées le week-end prochain. Comme j'aime les costumes, les chars, la danse (et les raviolis vapeurs) je me suis renseignée sur la ville de Chicago. La parade aura lieue dimanche prochain, et ils célébreront aussi les 100 ans du quartier chinois de la ville. Il est fort probable que le vent m'y emporte...
Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que j'ai mon billet en poche, je pense aux Visiteurs...
Aujourd'hui, j'ai eu envie de rester chez moi pour travailler. Pour deux raisons en faite.
La première, car je n'ai pas beaucoup plus de contact ici ou là-bas. Hier, je les ai entendu parlés du match de ce soir. Ils vont y aller ensemble (bon Tom et Tom n'étaient pas dans la discussion). Le fait de rien me proposer du tout m'a agacée. En même temps, j'ai déjà ma place, alors que eux ils vont devoir attendre plus d'une heure sous la neige pour faire la queue et espérer avoir une place étudiante (ces places sont gratuites mais limitées et données le soir même, et ce soir c'est un grand match... je viens de l'apprendre ;)). Et en plus, ils se sont moqués d'un de leur collègue car il allait voir un ballet de danse contemporaine ce soir (moi, c'est demain !) alors que c'est "un truc de filles". Bref, je ne suis pas sure d'être si intéressée par eux...
La deuxième, j'avais rdv à midi au restaurant à 2min de chez moi (celui où j'ai mangé mon gros burger) avec Camille et quatre américaines francophones (elles étudient et enseignent dans le département de littérature et langues). J'étais contente de mon choix de repas : un wrap ou pour ceux qui ne connaissent pas, un sandwich fait d'une galette mexicaine (genre tortilla), avec à l'intérieur salade, oignon, poulet, tomate, du bleu accompagné de frites. J'ai gardé l'autre moitié pour ce soir. Mais qu'est ce que je me suis ennuyée ! Elles sont sympa, certes. Mais elles n'ont parlé que de leurs cours, de leurs élèves... la plupart du temps en anglais (ouf, j'ai pu faire mon oreille). Comme elles ont fait un séjour de plusieurs mois en France, elles ne sont pas curieuses devant moi. Et en plus, je n'ai pas osé parler anglais devant elles, puisqu'elles parlent français quasi sans accent. D'ailleurs Camille n'a pas dit un mot non plus. Bref, ce n'était pas intéressant à part qu'une d'entre elles a pris mon adresse mail pour que j'intervienne dans un de ses cours dans plusieurs semaines.
Je suis rentrée toute perplexe. Finalement, j'aime ma solitude et je préfère garder toute mon attention pour ma thèse et mes lectures (et quelques divertissements). Mardi, j'irai quand même au "café français", histoire de gouter aux viennoiseries, mais j'arrête ma quête de l'amitié américaine...
Donc à 19h30, j'étais dans le stade prête pour le match Notre Dame - Michigan !
Vos commentaires du message d'hier m'ont rassurée. Pas sur le fait que je suis vieille, hein. D'ailleurs, à ce sujet, c'était juste une prise de conscience que le temps passe, et que l'adolescence commence à être loin ! Mais plutôt sur ma rencontre. Hier soir, après un certains temps, j'avais envie de rentrer chez moi, être tranquille et commencer un nouveau bouquin. Alors qu'elle, elle trouvait qu'il était encore tôt, elle avait le temps, et surement besoin de compagnie aussi, finalement. J'avais un peu peur de partager ce ressenti, et de ne paraitre jamais contente. Je cherche à rencontrer du monde, et quand j'en rencontre, je veux retourner lire mes romans...
Et puis, cette vie calme me rend très productive au travail. En deux semaines, j'ai énormément avancé (tant sur la production à proprement parler, que sur la réflexion, le recul nécessaire à la compréhension, l'appréhension des différents problèmes). Et ça, ça me rend vraiment heureuse.
Anne-Claire, sur le chemin du boulot, j'en ai vu encore un plus ENORME ! Voici des photos, rien que pour toi ;)
("Arrêtez-vous au signe rouge" slogan publicitaire pour coca cola en 1926, source Wikipédia)
Hier, j'ai chatté avec ma copine Angèle (celle avec qui je suis partie au Mali, pour ceux qui ont suivi un autre blog...) qui m'a un peu bousculée. Du coup, j'ai cherché si il n'y avait des cours de français sur le campus, pour rencontrer un prof ou des étudiants ou... bref des gens !!
Dans le département de langues et littérature, le français y a sa place ! En fouillant sur la toile, j'ai trouvé l'adresse mail d'une étudiante rennaise en échange cette année à Notre Dame. Parfait ! Après deux trois échanges de mail, un rendez-vous est convenu pour le soir même, 18h30. Elle m'a aussi appris qu'un "café français" était organisé chaque mois, pour que les profs, élèves, amis... se retrouvent pour parler français. Le prochain a lieu mardi, super j'y serai ! Bon, le but n'est pas de parler français aux Etats-Unis. Mais pour l'instant, le plus important, c'est de faire des rencontres...
L'heure du rendez-vous venue, nous nous sommes retrouvées dans un hall avec des canapés, des tables basses, télés... pour discuter. Et ça a plutôt bien marché, après 2h de bavardage et un burger king, je suis rentrée chez moi. J'ai quand même pris un coup de vieux. Elle a 21 ans, et je trouve que ça se sent un peu la différence, j'ai l'impression d'avoir de l'expérience, acquis une certaine forme de maturité...
Elle est en première année de Master. Elle travaille sur le roman de Flaubert : "L'éducation sentimentale", sur la représentation de la femme. En rentrant en France, je me mets au Flaubert !!
Quand j'étais enfant, je faisais du théâtre. Et mon exercice de diction préféré était de répéter 5 fois (et bien sur de recommencer encore et encore) "Panier piano piano panier". ... Voilà pour la petite histoire ;)
Ballon Panier, Panier Ballon... Le Basket Ball bien sur ! Ce soir, je suis allée à un match de basket ball féminin. C'était bien sympa. En voici des extraits !
Et l'école a repris ! Je préfère le campus avec de l'animation. Je vois du monde, à défaut de leur parler ;) Mais j'ai une piste pour rencontrer des français... Et il neige encore !!!
Un peu de cuisine : j'ai préparé plusieurs repas pour mes gamelles du midi ou mes repas du soir. Ici, on ne trouve pas de lardons (Chloé ta recette sera sans lardons), je ne sais pas pourquoi, mais à Boston c'était pareil. Et le jambon n'est pas comme chez nous. Je crois qu'ils ne savent pas y faire avec les cochons.
Une petite balade sur le campus, au bord du lac, dans la neige. Il n'a pas neigé ce week-end, mais à part les routes et les trottoirs qui sont dégagés, la neige n'a pas fondu (il reste une bonne dizaine de centimètres !). J'ai pris mon temps pour observer les écureuils. Ils sont bien marrants. Le week-end prochain, je sors avec mon "vrai" appareil photo ! Oui, car pour le moment, je suis toujours avec notre mini appareil photo - caméra (en mode blog), de la taille d'un téléphone portable. C'est pour ça que je peux photographier les rayons du supermarché sans être vue. Et puis, je suis discrète, je voudrais pas qu'on me prenne pour une espionne... Mais du coup, la qualité n'est pas exceptionnelle.
J'ai aussi regardé la télé. Je suis tombée sur Kill Bill. J'ai vu les deux films à la suite. Ainsi que beaucoup de publicité ! 1h de pub pour un film qui dure 2h. Trop relou ! Elles reviennent tous les quarts d'heure, pour cinq minutes de défilés de snickers, bonbons, parts de pizzas, burgers...et de temps en temps, le produit miracle pour perdre tous vos kilos superflus (et ici, on parle de 30 voire 40 kg !) et vous déculpabiliser de vous goinfrer devant la télé (en même temps voir toute cette bouffe, ça donne faim. Et avec toutes ces pubs, on a le temps d'aller au placard !). Du coup, je suis restée 6h devant la télé, en faisant la vaisselle, prenant ma douche ou surfant sur le net, pendant les pubs. J'en ai raté Desperate Housewives !
Merci à tous les commentateurs de ce blog, c'est trop chouette de vous lire ! Je reçois tous les commentaires par mail, donc je n'en rate pas un. Merci Evelyne pour tous tes bisous de dimanche :-)
Pour Babeth et ceux que ça intéresse, j'ai apporté 10 livres. Les titres viendront au fur et à mesure de mes lectures. Ne vous inquiétez pas, j'ai apporté les Ken Follett, donc j'ai de quoi faire.
Un grand merci à ma tante Evelyne de m'avoir conseillé ce livre, "Les années" d'Annie Ernaux. Il nous fait réfléchir sur le temps, la vie, l'évolution. Très agréable à lire, perturbant parfois (surtout seule avec du temps devant soi).
Elle utilise comme prétexte d'anciennes photographies, son histoire, pour nous raconter l'Histoire de la France des années 40 à aujourd'hui. On y découvre l'évolution des mœurs, du vocabulaire, de la technologie, de la vie de famille, des préoccupations des êtres... Et puis le temps qui passe, les mémoires qui s'effacent.
Après seulement vingt petites minutes à pied, me voici au supermarché ! C'est cool, tout (ou presque) est à une distance raisonnable de marche. Mais comme Tim m'a proposé de m'emmener en course, j'en profite pour lui demander si il ne peut pas me conduire chez moi, une fois les courses finies. Deal accepté !
Cette fois-ci, j'ai eu le temps de faire une liste, de prévoir des repas... Je suis mieux organisée mais je flâne quand même dans chacun des rayons.
Qui a dit qu'il n'y avait pas de fromages aux States ??!! Il y a un grand rayon ! Bon d'accord, ce ne sont quasiment que des produits importés d'Europe, donc assez cher.
Il y a aussi des gelées... J'attendrais Mélaine pour tester, je ne suis pas sure d'apprécier. Des muffins, des makis. Même les makis sont grossiers. Le riz déborde, ils sont gros... il ne me donne pas envie, pourtant des petits makis, je ne dirais pas non !
"Les américains mangent mal." C'est vrai que dans le rayon congélation, déjà il y a plusieurs rayons, les armoires-congélateurs sont énormes. Le rayon soda, on en parle pas. Mais si on le souhaite, on peut manger sain. Regardez ces beaux rayons de légumes et fruits frais.
Il serait peut-être temps que je me mette au vernis à ongles. Il y en a pour touuuuuuus les gouts !
Loin de ma raison de vivre, je me sens un peu seul à Bubry... Alors je prépare le voyage. J'ai acheté tout un tas de billets, une assurance (avec option sport extrême parce que je ne suis pas un coiffeur), quelques livres. Surtout, je m’entraîne chaque jour pour profiter au maximum des boissons à volonté et je parle franglais avec les poules.
Il me faut aussi trouver la tenue idéale pour passer inaperçu parmi les bouseux américains ruraux, ce n'est pas mince affaire, croyez moi ! Je ne suis pas totalement mécontent de mon premier essai, mais il manque quelque chose.
On verra bien.
Et... Ah oui ! J'ai failli oublier, les moutons. Caroline m'a dit : "Fais moi un post pour samedi, c'est simple, tu prends les moutons et les agneaux, tu écris qu'il y a eu des naissances et le tour est joué !" En effet, c'était rapidos, voici donc la fameuse photo :
On voit des agneaux dans le fond parce qu'il y a eu des naissances.
Note à Caro : Je garde les photos de la vache et des poules comme prétexte pour d'hypothétiques prochains posts.
