samedi 31 mars 2012

Il pleut...

   Aujourd'hui j'étais supposé visiter le musée du campus. On était passé devant plusieurs fois, je savais où aller.

Tongs ou bottes en caoutchouc, choisis ton camp !
   Je suis entré dans un bâtiment devant lequel se trouvent quelques sculptures contemporaines, une grande structure en fer, un buste avec une tête noire qui semble crier vers je ne sais quel ciel, des trucs contemporains quoi... Je rentre, hum, ça ressemble pas à un musée. Je fais mine de descendre, des ateliers, quelques sculptures, dans les couloirs, nan ça doit pas être par là. Premier étage (deuxième si on compte comme les américains)  encore des salles de cours, je fais tout le couloir vers la droite, je me retrouve au dessus des ateliers poteries, un prof donne un cour, les mains dans la boue... Bon, c'est pas là le musée. Ça y est j'en ai déjà marre je veux rentrer.

   Je passe quand même à "Fortune", là où se trouvent des restaurants, un coiffeur, un barbier et une épicerie. Je vais bien trouver un truc à acheter, une barre au beurre de cacahuète, un soda, n'importe quoi... J'étais déja venu ici pour me chercher un gouter, mais je n'avais pas vu ça :



   Comment j'ai pu louper cette montagne de bonbons ! Je me suis rempli un paquet, et je me suis assis sur un fauteuil pour les grignoter...



vendredi 30 mars 2012

American Cordon Bleu II

    Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir le deuxième volet de notre émission American Cordon Bleu.





Votez 1 pour éliminer le beurre de cacahuètes de la table
Votez 2 pour que la glace Ben'& Jerry's envahisse la table
Votez 3 pour récompenser Mélaine d'avoir préféré la limonade au Dr Pepper pour "faire passer tout ça"
Votez 4 si vous pensez que Mélaine ressemble au mime Marceau


* Votre vote vous sera facturé 3.75 patates.

jeudi 29 mars 2012

Tonight at DeBartolo Performing Arts Centrer.

  Caroline nous avait réservé un concert de bossa nova: Luciana Soza Trio. Enfin, de la bossa mâtinée de jazz. Samedi, nous nous sommes une fois de plus installés dans la superbe salle de concert qui se trouve à trois minutes de l'appartement.



C'est déjà fini !?!
   Luciana Soza nous a présenté ses deux musiciens comme les plus créatifs du monde avec sa belle voix douce.  Un guitariste Romero Lubambo et un percussionniste Cyro Baptista (apparemment très connu il a joué pour Santana, Jay-Z, Snoop Dog , Sting et bien d'autres dont je n'ai jamais entendu parler.). 

   La chanteuse a alterné des titres en anglais et en portugais avec toujours un peu de scat. 


   Pendant un interlude de dix minutes, le percussionniste est resté seul sur scène et s'est lancé dans un petit show foutraque. Avec ses différents instruments et une pédale sampler (comme celle d'Anaïs), il nous a emmenés au coeur de la jungle Brésilienne au milieu des singes et des oiseaux tropicaux, puis en pleine circulation à New York et dans des endroits qui n'existent pas encore. Enchanteur ! Même l'asiatique assise devant nous a levé les yeux de son Iphone pour voir ça.



   J'aurais préféré qu'il y ait des titres un peu plus dansants mais nous avons passé une soirée très agréable. Il me semble qu'ils ont joué ça pour le rappel : 


Quoi que je ne sais pas, parce que c'est beau à pleurer et que je ne me rappelle pas avoir pleuré...



Caroline veut une photo avec le groupe.

...Ou alors juste avec  Cyro Baptista...   


..."Ouais, de toute façon c'est lui le plus cool, je me rapproche"...

...."Hihihi j'ai bien fait, maintenant on est pote !
...Pour la vie !"

mercredi 28 mars 2012

En exclusivité : les urgences de South Bend !

   Lundi, après ma journée de travail, le moral était bien meilleur. Chassés les mauvais esprits ! En rentrant, j'ai trouvé un Mélaine un peu mou avec des douleurs partout. Je vous rassure tout de suite, il était toujours aussi taquin !

    Il m'a réveillé en pleine nuit à cause de sa brûlure qui chauffait. A part lui donner un doliprane, qui l'a quand même calmé, j'étais plutôt impuissante (et fatiguée).

    Mardi matin, j'ai pris les choses en main et suis partie au labo avec tous nos papiers d'assurance. On a souscrit à une assurance maladie "au cas où". J'ai téléphoné et bingo ! Tous les frais sont pris en charge, pas besoin d'avancer un centime. Et avec la facture et le rapport de police, le skate peut être remboursé.
    Je raconte nos aventures à Tim. Il nous accompagne au service de soins à la clinique de South Bend, tout en me faisant la morale (ce qui m'a pas tellement plu). Il explique notre cas à l'accueil puis retourne donner un cours.


    Après cinq minutes d'attente, un infirmier vient nous chercher, le malade et son garde du corps, comme il m'appelle. Mélaine raconte notre aventure de dimanche dans un anglais approximatif, avec force de détails, tout en montrant ses bleus. L'infirmier réfléchit, part demander conseil au médecin et nous annonce qu'il faut qu'on aille aux urgences. Mélaine aura surement besoin d'un suivi et le docteur de la clinique ne travaille qu'à temps partiel. Ça me semble un peu étrange, mais nous faisons appeler un taxi.

     Nous voilà aux Urgences !


Révision du contrat d'assurance
Vérification du profil facebook de Chloé











 











     A l’accueil, l'hôtesse nous demande pourquoi nous sommes là. Mélaine raconte notre aventure de dimanche dans un anglais approximatif, avec force de détails. Nous attendons quinze minutes avant qu'elle nous emmène dans un box. Une infirmière arrive, nom, adresse, date de naissance, téléphone portable ("pas de tel" "Ha bon !?"), poids, taille, pourquoi vous êtes là ?. Mélaine raconte notre aventure de dimanche dans un anglais approximatif.















 

 
     Elle passe le relais à une autre infirmière. Ce coup-ci, c'est nom, allergies, vaccins, pourquoi vous êtes là ?. Mélaine raconte notre aventure de dimanche. Elle lui demande de décrire ses douleurs avec des notes et de signer une autorisation pour recevoir les soins.


      On s'installe dans une autre pièce, où Mélaine enfile une magnifique chemise de nuit. Le médecin arrive, nom, âge, pourquoi vous êtes là ?. Mélaine raconte notre aventure.
 

On patiente...


     Comme on peut...



   Une secrétaire arrive, nom, âge, adresse, papiers d'assurance, pourquoi vous êtes là ?. Mélaine raconte. Une autre, qu'on entend s'entraîner à prononcer "Mèlenn Jéde", vient aussi poser quelques questions nom, adresse, religion, pourquoi vous êtes là ? Mélaine...

Six pages recto-verso à propos de l'utilisation des informations médicales, on est bien au pays des procès.

      La radiologue s'occupe enfin du blessé, mais avant nom, pourquoi vous êtes là ?. Mél...


      Au final, rien de casser, mais on le savait déjà, et aucun soin pour la brulure, faut juste attendre que ça passe. On a raconté huit fois notre histoire et bien rigolé à faire le reportage photos.


      Nous sommes rentrés à pied, pas envie de payer un taxi ni d'appeler Tim.

    Vers seize heures trente, rendez-vous au Café Français (souvenez-vous, il y a... deux mois déjà ! j'y participais pour profiter des pains au chocolat gratuits et j'en suis sortie avec deux nouveaux amis Zeinab et Diego ainsi qu'une nouvelle prof Julia). C'est au tour de Mélaine de rencontrer Julia. Nous passons un bon moment, Mélaine en profite pour raconter une neuvième fois... Faut dire qu'il arrive en clopinant, la manche du tee shirt relevée par une barrette et le gilet enfilé que d'un côté... Ça invite à la curiosité ! Avant de partir, Julia insiste pour que nous emmenions des pains au chocolat, Mélaine en fourre quatre dans un sac, pour le p'tit dèj du lendemain. Il parait que réchauffé quelques instants au four, c'est un régal !

mardi 27 mars 2012

Skate-jacking ! (Note à Maman : ne lis pas ce post !)

   Dimanche, il fait beau, chaud, les cardinaux sifflent la mélodie du printemps sur le campus. Le ciel est tout bleu, une bien belle journée. On se lève tard, on traîne, je nous cuisine une énorme tranche de boeuf avec des frites. Puis on sort voir un match de Lacrosse. C'est un jeu inventé par les amérindiens. Les joueurs tentent de placer une petite balle dans les buts adverses avec des bâtons équipés de petits filets.



   On est resté une demi heure à essayer de comprendre les règles, et on est rentré.

   J'avais une brillante idée ! Une de plus ! Nous allions aller faire les courses à Walmart, certes c'est à une grosse demi heure de skate/vélo, mais si ça se trouve c'est moins cher là-bas. Et puis je pensais dégoter quelques saloperies à tester dans un nouvel épisode d'American Cordon Bleu. J'ai bien trouvé quelques trucs, mais ce magasin est vraiment trop grand. On a vu une mère de famille avec deux caddies remplis à ras bord, des tee-shirts et des casquettes geek et des méga tonnes de repas tout préparés.




Chloé, explique donc la blague aux  autres !

   On est reparti en traversant l’immense zone commerciale, passant de parking en parking, tranquilos. Toujours le soleil, le ciel azur, il doit être cinq heures. Le ballet des voitures joue sa petite musique, rythmée par les feux de circulation. On est bien, on roule, pépère... Soudain, quelqu'un me pousse violemment, je trébuche, qu'est ce qui se passe ? Un jeune type sorti ne nul part attrape ma planche et s'enfuit avec. Putain ! Je reprends mes esprits très vite, mon skate ! Je lui cours après, il passe sur la route, j'ai à peine le temps de vérifier si aucun véhicule n'arrive, j’emboîte le pas. Une décapotable venue de la voie d'en face ralentit et le mec saute dedans, content de lui.  La voiture démarre sur les chapeaux de roue mais je saute dessus juste à temps, les pieds dans le vide, les mains agrippées sur le siège arrière, le conducteur accélère, tout sourire. Putain  je suis dans Starsky et Hutch ! Mais il est où Hutch ? Starsky ?!? Merde ! Le conducteur et les deux autres imbéciles ont l'air de trouver ça marrant. Tout le monde s'amuse finalement, y'a pas que moi ! Le pilote fait des petites embardées, gauche, droite, j'ai un peu peur là. Deux cent mètres plus loin il ralentit et passe par une station service. J'attrape ma planche d'une main mais le rigolo qui me l'a volée tape un coup dessus, sans même me regarder, elle retombe sur la banquette... Un coup de volant, je chute, roulé boulé et je vois la voiture s'en aller avec ma planche à l'intérieur... Super la blague les gars ! LOL !

  Un client de la station service à appeler les flics, un fonctionnaire est venu noter trois quatre renseignements...Caucasiens, décapotable grise, skate board à roues jaunes... Bonne chance.

   Bon, je n'ai plus de planche, j'ai quelques bleus et des éraflures. D'un autre côté, j'ai une super histoire pour le blog, un film d'action ! En plus de ça, j'ai trouvé dix cents sur la route en rentant !!!







   Un film d'action, en effet on s'est retrouvé dans un film à l'américaine, mais sans glace à manger, ni pop corn ! Et où elle est passée la poursuite avec les flics ?! Il a bien mis cinq bonnes minutes avant d'arriver.
    Tout est allé si vite. Ils nous ont pris par surprise les salops, ils avaient préparé leur coup. Mais depuis combien de temps nous suivaient-ils ?! A part lui crier une insulte (en français bien sur), je n'ai rien fait, je n'ai rien pu faire, j'étais tétanisée. Puis quand j'ai vu Mélaine accroché à la voiture qui roulait plutôt vite, j'étais folle. J'ai pédalé à fond, il n'y avait plus que moi sur mon vélo et la voiture, tout le reste autour c'est effacé. Je ne peux pas vous dire si j'ai roulé sur la route, sur le parking... Je suis arrivée à la station service, où Mélaine était dans tous ses états, le tee shirt déchiré, le coude en sang. J'ai retenu mes émotions, ma peur. J'avais envie d'être forte pour Mélaine. Je n'avais pas de mot. Cette histoire est complètement folle, comment c'est possible ? J'ai encore en mémoire le sourire mesquin du voleur. Je peux vous dire que si j'avais eu une arme... Et oui, c'est légal ici d'avoir une arme. Alors c'est bien difficile de se défendre, on ne sait jamais ce que le mec d'en face peut sortir de sa poche. Il ferait mieux d'autoriser la vente d'alcool le dimanche. J'ai la rage contre ces foutues lois de merde, ces pauvres types et tous ces gens complètement flippés qui restent enfermés chez eux ou dans leur voiture.
   J'avais peur de rentrer à pied, et si ils nous attendaient. Je me suis finalement raisonnée, ce n'était pas des criminels juste des jeunes stupides qui s'amusaient... Drôle de façon de faire ! Voyant Mélaine boiter, je lui ai proposé mon vélo (voilà ma part d’héroïsme dans cette affaire, je tiens à la souligner). Il a des brûlures sur chaque épaule, surement du à son roulé boulé à toute vitesse sur l'asphalte, et surtout mal au talon. Il a pris une assurance "sport extrême", pas certaine que faire le drapeau sur une décapotable soit compris dans le forfait.
   Difficile de dormir après une telle histoire. Ça m'a rassurée de voir que je pouvais changer la date de mon retour en France. Mais j'espère que d'ici là, je me sentirai à nouveau en sécurité (ou du moins à l'aise) de me promener dans la rue !




lundi 26 mars 2012

Livre de chevet

   Un polar de Connelly conseillé par Leslie. L'écriture est fluide et l'histoire accrocheuse, en deux jours c'est lu. Je préfère quand même Vargas, mais c'est distrayant, à la manière d'une série télé.

    Depuis que je suis à Notre Dame je vois des références à l'université un peu partout, comme par exemple à la page 273 : "Carver aperçut l'énorme bague de l'université de Notre Dame au doigt de son patron."



" Viré du L.A. Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégout et la rage. Mais c'est la fierté qui finalement l'emporte : avant de partir, il va écrire l'article de sa vie. Et les pontes de la direction n'auront plus que leurs yeux pour pleurer.
A priori l'histoire d'Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n'a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais d'autres meurtres, bien antérieurs, semblent prouver le contraire. Embarqué dans une aventure qui le dépasse, Jack lance un S.O.S. à Rachel Walling, l'agent du FBI qu'il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d'une intelligence et d'une cruauté ahurissantes."

dimanche 25 mars 2012

Le pub irlandais

   Mercredi soir, un des rares collègues qui me parlent, Tom, se produisait au pub irlandais de South Bend, le Fiddler's Hearth. J'ai séché le Yoga et nous sommes partis en vélo et en skate au centre ville.

    L'ambiance et la déco de ce pub-restaurant est plutôt cool. Les soirs de semaine, plusieurs petits groupes locaux se relayent toutes les vingt-trente minutes, alors qu'en week-end ce sont de "vrais" groupes qui viennent animer la soirée entière. Nous avons attendu quelques minutes que quelqu'un nous place, et finalement on a choisi notre table nous même, celle avec un canapé.

Tom est à gauche.

     En "apetizer" nous avons goûté les Scottish Eggs, des oeufs durs enroulés de chaire à saucisses d'agneaux et de porcs.


     En plat, un genre d'hachis parmentier pour moi : excellent ! Je suis une fana de purée aussi... Et pour Mélaine, et bien, un burger !


     Sauf qu'un burger, ça commence à être léger après plus d'un mois aux Etats-Unis. Alors quand le serveur est repassé : "An other burger, please !" (un autre burger, s'il vous plait !) "An other beer ?" (Une autre bière ?) "No, an other burger." "An other beer ?" "No, no, a burger, the same one." (non, non, un burger, le même) "A second burger ???" "Yes, please :-)". Entre le bruit et l'étonnement, voilà comment un burger peut devenir une bière. Moi, j'ai pris un dessert, que j'ai vite regretté. J'avais juste une envie de sucré, une envie comblée avec deux cuillères...









samedi 24 mars 2012

Teppanyaki

 Dans l'après midi, j'ai ouvert mon cadeau et les nombreuses lettres (d’anniversaire ou pas) que Caroline avait gardé cachées.

  Pour le soir, Caroline m'avait promis une surprise, depuis deux jours elle sous entendait que nous allions faire un pique-nique. Mais j'aime pas les pique-nique ! 

  J'ai suivi son vélo, je voyais bien que nous allions pas vers le super marché pour y acheter de quoi dîner sur l'herbe. 
....Et mon coeur et ton coeur sont repeints au vin blanc...
  
 Nous sommes arrivés devant un bâtiment qui tenait tout du Bunker. Deux fenêtres à barreaux pas plus, une porte d'entrée qui donne envie de sortir et des murs en béton. Bon, quand même, ça avait l'air japonais, le petit jardin devant et le nom surtout : Hana Yori. J'ai reboutonné ma chemise (il fait vraiment très chaud en ce moment) et nous sommes entrés. On nous a installés à une table qui entourait une grande plaque de cuisson.

Un petit cocktail japonais à base de melon pour débuter la soirée, on a pas tous les jours vingt ans !

  Ce type de cuisine est appelé Teppanyaki. Après avoir commandé notre viande (l’accompagnement est le même pour tout le monde), on nous a apporté la traditionnelle soupe Miso et une salade puis un cuistot est venu nous faire à manger. 







   Un vrai show ! Et vas y que je te fais des flammes d'un mètre, que je fais mon malin avec mon super couteau, que je jongle avec les oeufs, et que j'y vais de ma petite blague. Vraiment sympa, d'autant que Caroline roulait sous la table à chaque lancé de crevette. C'était pas triste à voir.




   
  Caroline a pris un filet mignon (en français dans le texte) et moi un steack. Au final on s'est retrouvé tous les deux avec de la viande rouge parce qu'ici, le Filet Mignon, c'est du filet de boeuf. En entrée, crevettes grillées avec de la sauce jaune orange, aux oeufs à ce que j'ai compris. Et pour accompagner notre viande, une sorte de riz cantonais et des légumes sautés. On s'est régalé.




Caro a ses entrées partout, une VIP !





Ps : Merci à Léo pour son dessin (Sure, I still don't give a fuck !), arrivé en retard à cause d'une sombre histoire d'adresse gmail non utilisée. Il est encore chez Yahoo ce gros noob !